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Même avec un double vitrage, on sent ce petit filet de froid près des joints ou du rebord. Et pourtant, il existe une solution à la fois simple et peu coûteuse, vendue dans la plupart des magasins de déco ou de bricolage comme Gifi, qui peut réellement faire la différence : le boudin de porte et de fenêtre isolant.
Sommaire
- 1 Pourquoi tant de chaleur s’échappe par les fenêtres
- 2 Le principe de cette astuce
- 3 Une efficacité qui surprend
- 4 Comment bien choisir son modèle
- 5 L’astuce complémentaire : les rideaux thermiques
- 6 Pourquoi cette astuce est si efficace
- 7 Des astuces complémentaires à petit prix
- 8 Un geste simple, un vrai gain sur la facture
Pourquoi tant de chaleur s’échappe par les fenêtres
Les fenêtres sont responsables de 10 à 25 % des pertes de chaleur dans une habitation.
Même fermées, elles laissent passer de l’air à cause des petits interstices autour des montants ou des joints vieillissants.
Et contrairement à ce qu’on croit, ce n’est pas toujours le vitrage qui pose problème, mais l’étanchéité du cadre.
Quand l’air froid entre, il fait baisser la température des murs autour, et le chauffage doit compenser.
Résultat : la pièce semble toujours fraîche, malgré le radiateur allumé.
C’est là qu’intervient le fameux boudin isolant, une astuce toute simple qu’utilisaient déjà nos grands-parents, remise au goût du jour avec des modèles modernes, esthétiques et efficaces.
Le principe de cette astuce
Le boudin isolant, c’est ce long coussin souple qu’on place au bas d’une fenêtre ou d’une porte.
Sa fonction est basique mais redoutable : bloquer le passage de l’air froid.
Les modèles actuels vendus chez Gifi, Action, ou même en grande surface, coûtent souvent moins de 10 euros et se déclinent en plusieurs versions :
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en mousse ou en tissu rembourré ;
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avec un système à double boudin pour les glisser sous la fenêtre sans qu’ils bougent ;
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parfois même avec un effet “autocollant” ou des bandes velcro pour une meilleure tenue.
En bouchant la fente entre le cadre et le rebord, on empêche le froid de s’infiltrer et la chaleur de s’échapper.
Le résultat est immédiat : la température se stabilise et le confort s’améliore sans toucher au thermostat.
Une efficacité qui surprend
Plusieurs tests faits par des bricoleurs et amateurs d’économie d’énergie montrent que la différence peut atteindre 2 à 3 °C dans certaines pièces mal isolées.
Cela peut paraître peu, mais sur une facture de chauffage, cette petite hausse de température ressentie peut réduire la consommation de 10 à 15 %.
En complément d’un joint adhésif autour du cadre ou d’un film isolant transparent, ce petit accessoire devient un vrai allié pour passer l’hiver au chaud sans se ruiner.
Certains l’utilisent même sur les rebords intérieurs de fenêtres anciennes, ou sous les portes donnant sur les couloirs froids.

Comment bien choisir son modèle
Tous les boudins isolants ne se valent pas. Voici ce qu’il faut regarder avant d’acheter :
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La longueur : elle doit correspondre à la largeur de votre fenêtre ou de votre porte. Mieux vaut un modèle légèrement plus long que trop court.
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Le matériau : la mousse et le tissu épais sont les plus efficaces. Les modèles avec billes ou sable à l’intérieur se calent mieux au sol.
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L’entretien : privilégiez ceux avec housse lavable, surtout si vous comptez les garder plusieurs années.
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Le poids : un boudin trop léger risque de glisser. Ceux légèrement lestés restent bien en place.
Certains modèles décoratifs imitent la laine tricotée ou le velours, d’autres sont simples et discrets.
On peut donc allier confort et esthétique sans dénaturer son intérieur.
L’astuce complémentaire : les rideaux thermiques
Pour renforcer encore l’effet, il suffit d’ajouter des rideaux thermiques épais.
Placés juste devant la fenêtre, ils créent une barrière supplémentaire contre le froid.
Combinés avec un boudin au sol, ils forment une protection double, comparable à un vrai isolant mural.
Les rideaux thermiques coûtent plus cher, mais leur efficacité est réelle.
Ils emprisonnent une couche d’air chaud entre le tissu et la vitre, tout en limitant les pertes pendant la nuit.
En journée, on peut les ouvrir pour laisser entrer la lumière et la chaleur solaire, puis les refermer au crépuscule.
Pourquoi cette astuce est si efficace
L’air froid se déplace naturellement vers le bas, tandis que l’air chaud monte.
Les zones proches du sol deviennent donc les points faibles des ouvertures.
En plaçant un obstacle souple exactement là où l’air s’infiltre, on interrompt ce flux sans modifier la structure de la fenêtre.
Contrairement à un isolant mural ou à un double vitrage, l’installation se fait en 10 secondes et sans outils.
Et surtout, on peut la retirer au printemps sans aucun dommage ni trace.
Pour les locataires, c’est une solution parfaite : aucun perçage, aucun bricolage, et un confort immédiat.
Des astuces complémentaires à petit prix
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Joints adhésifs en mousse : parfaits pour les cadres usés, ils bloquent les microfuites d’air.
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Film isolant transparent : tendu sur la vitre, il crée une fine couche d’air chaud protectrice.
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Tapis épais : souvent négligés, ils limitent les pertes par le sol, surtout sur les planchers anciens.
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Bande isolante pour rebord de fenêtre : utile dans les cuisines ou salles de bain où l’humidité s’infiltre.
Avec quelques ajustements simples, on peut gagner plusieurs degrés sans allumer davantage le chauffage.
Un geste simple, un vrai gain sur la facture
Selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), chaque degré de chauffage économisé représente environ 7 % de réduction sur la facture annuelle.
En empêchant les infiltrations, on réduit les variations de température et donc le besoin de compenser.
Autrement dit, ce petit accessoire à 8 ou 9 euros peut aider à économiser plusieurs dizaines d’euros par an, tout en améliorant le confort thermique.
Et pour une maison complète, il suffit de quelques boudins bien placés pour sentir la différence dès les premières nuits fraîches.
